Winston Churchill est un buveur notoire et a admis qu'il dépendait de l'alcool qu'il avait constamment un verre de whisky à côté de lui. Mais saviez-vous qu'il s'est fait prescrire par un médecin de l'alcool à volonté ?
Lors d'une visite aux États-Unis à l'époque de la prohibition, Winston Churchill a obtenu une note du médecin indiquant qu'il était autorisé à boire une quantité indéfinie d'alcool à titre de traitement à la suite d'un accident de voiture.
Pourquoi l'alcool était-il illégal aux États-Unis ?
Pendant la prohibition, la fabrication, la vente et le transport de boissons alcoolisées étaient légalement interdits aux États-Unis. Cela a duré de 1920 à 1933 selon les termes du 18e amendement.
L'interdiction à l'échelle nationale s'est produite en raison du mouvement de tempérance qui a plaidé pour le modernisme. Il s'agissait d'une tentative sincère de lutter contre la violence domestique et de défendre les valeurs traditionnelles du foyer. Cependant, ce mouvement est devenu l'ère la plus sombre de l'histoire américaine.
En raison de l'interdiction de l'alcool et d'autres activités, la contrebande, les bars clandestins et les opérations de distillation illégales ont prospéré. Cela a finalement donné lieu au gangstérisme puisque les sociétés du crime organisé en ont profité. (La source: Britannique)
Comment Churchill a-t-il obtenu un laissez-passer?
À cette époque, le département américain du Trésor autorisait les médecins à rédiger des ordonnances d'alcool à utiliser pour médicinal fins. Les médecins ont profité de ce pouvoir et l'ont transformé en un travail lucratif. Selon la Bibliothèque du Congrès, ils ont demandé des permis dans les six premiers mois de l'interdiction.
Tous les dix jours, les patients prêts à payer environ 3 $ pour une ordonnance et 3 ou 4 $ de plus pour la faire remplir pourraient obtenir une pinte d'alcool.
Le magazine Smithsonian
On supposait que les médecins suivaient le protocole correct d'examen et de diagnostic des patients avant de délivrer des ordonnances, mais apparemment, elles étaient pour la plupart fausses.
Certaines personnes ont peut-être été prescrites parce qu'il y avait un besoin médical perçu, mais c'était vraiment une façon pour certains médecins et pharmaciens de gagner quelques dollars de plus.
Daniel Okrent, auteur, Last Call: The Rise and Fall of Prohibition
En 1931, Winston Churchill devait donner une série de conférences sur la Parcours des anglophones à New York. Étant lui-même un buveur notoire, il n'a pas voulu prendre de risques lors de sa visite. Inconnu de la plupart, Churchill a été heurté par une voiture roulant à 30 milles à l'heure. Il a été traîné sur plusieurs pieds et a été grièvement blessé. Il avait des ecchymoses sur la poitrine, une entorse à l'épaule droite et des écorchures lui coupant le front et le nez.
Le Dr Otto C. Pickhardt a prescrit Churchill avec de l'alcool en disant que l'utilisation d'alcools, surtout au moment des repas. La quantité est naturellement indéfinie, mais l'exigence minimale serait de 250 centimètres cubes par jour. Cela se traduit par plus de 8 onces par jour. Apparemment, le champagne fait des merveilles pour les contusions et les entorses. (La source: HISTOIRE)
Comment l'interdiction a-t-elle pris fin ?
La prohibition échouait monumentalement à faire respecter la sobriété. Cela a coûté des milliards au gouvernement, et il a rapidement perdu son soutien dans les années 1930. En 1933, le 21e amendement à la Constitution des États-Unis a été ratifié et adopté, ce qui a finalement mis fin à l'interdiction nationale. (La source: HISTOIRE)